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Fédération Français de Tennis
« Notre Fédération organise, en collaboration avec Christophe Penot, le Prix Denis-Lalanne, créé pour récompenser chaque année le meilleur article en langue française pendant le tournoi de Roland-Garros. Hommage à la francophonie, donc. Hommage aux conteurs. Hommage au talent », prévenait Jean Gachassin, président de la Fédération Française de Tennis, dans un livret remis à la presse en 2013, tandis que Myrtille Rambion, première lauréate, ouvrait officiellement le palmarès. C’était dire le fort engagement fédéral, à la fois visionnaire et novateur… Ne s’agissait-il pas, en créant ce Prix Denis-Lalanne — Trophée Roland-Garros, de célébrer résolument le culte des racines, pour mieux continuer de grandir ? De célébrer, au siècle du « tout image », la patiente et irradiante puissance de la francophonie, partagée par quatre cents millions de personnes dans le monde ?
Élu à son tour à la présidence de la Fédération Française de Tennis, Bernard Giudicelli évoquait, en 2017, une tradition d’« excellence, dont Roland-Garros est l’une des plus belles vitrines, alors que la France est la première destination touristique dans le monde ». C’était confirmer l’engagement fédéral sur le terrain de la culture et de la francophonie. « Puisque la France a désormais l’immense bonheur de devoir organiser les jeux Olympiques de 2024, il nous paraît plus que jamais nécessaire de promouvoir ce ferment communautaire qu’est la langue française », écrivait encore Bernard Giudicelli en 2018.
Mais comment ne pas saluer également les convictions de Gilles Moretton, troisième président fédéral statutairement président d’honneur du Prix Denis-Lalanne ? Peu de temps après son élection, en février 2021, cet ancien tennisman ne manquait pas de l’avouer : « J’ai souvent pensé que, si je n’avais pas d’abord été joueur de tennis, j’aurais aimé être journaliste. » Profession de foi, en somme, qu’il complétait de la sorte : « Je crois que l’on peut tout dire quand on est juste — traduisez : sincère, convaincu, honnête, passionné. On peut critiquer. On peut défendre. On peut encenser. C’est du reste à quoi j’invite et inviterai toujours les candidats au Prix Denis-Lalanne : signer des articles portés par ce qui m’émeut sans cesse : la passion. » Aussi, dès qu’il a ouvert le Jury du 9e Prix Denis-Lalanne, Gilles Moretton a-t-il souligné l’importance qu’il accordait à cette académie. La première du genre, en France, parrainée par une fédération sportive.
Rappelons que la Fédération Française de Tennis, créée en 1920, est une institution rassemblant aujourd’hui un million d’hommes et de femmes. Précisément, 985 569 licenciés, dont 508 930 âgés de 18 ans et moins, se partageant 7 650 clubs et 31 687 courts pour disputer quelque 1 843 matchs officiels en 2018 ! Preuve d’une action permanente, mobilisant toutes les énergies, et dont Roland-Garros, premier des 18 588 tournois organisés chaque année en France, fait figure de joyau.